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La Petite Maison dans le Cantal
15 juin 2013

La faute au Coteaux du Layon

Hier soir, soirée très sympa, avec les voisins Jean-Marc et Christine, Enguerrand et Guilherm étaient ravis de jouer avec Amandine.

Une très bonne soirée qui a très bien commencé avec des petites verrines maison et 2 bouteilles de Coteaux du Layon sur la jolie terrasse construite par mon chéri de ses blanches mains. Bon OK, c'est pas fini mais comme je lui ai rajouté une cabane en bois à monter pour les enfants, je ne peux rien dire. ( "en plus, ils ont même pas fait les trous" m'a-t-il dit sur un ton un peu beaucoup franchement agacé après être allée la chercher).

Bref, une bonne soirée qui s'est poursuivie à l'intérieur avec un petit millefeuille de betterave et chèvre frais accompagnée de quelques feuilles de roquettes et d'une bouteille de Gigondas (j'ai goûté à Paris et vraiment très sympa). Ensuite, je me suis levée pour préparer la salade qui devait accompagner la fondue bourguignonne. Je mélange allègrement mes ingrédients tout en papotant et là c'est le drame:la bouteille d'huile d'olive me glisse des mains. Une bouteille d'huile d'olive neuve d'un litre...Ce fut un tsunami d'huile dans toute la cuisine, un véritable carnage...

Bref, super animation comme dans "un dîner presque parfait" avec Christine et Pascal à 4 pattes tentant en vain d'éponger ce litre d'huile parsemé d'éclats de verre car la bouteille a littéralement explosé. Je crois que je ne suis jamais passée aussi proche du divorce qu'hier soir.

Je me suis rattrappée ce matin, j'ai tout rangé, tout astiqué, tout relavé pendant qu'il emmenait Numérobis à la babygym. Certes, il a démonté les plinthes en rentrant : l'huile s'était infiltrée en dessous. pffff... J'ai retrouvé Gersande assise sur la chaise de son frère en train de machouiller un morceau de verre pendant que je passais l'aspirateur: une chance qu'elle ne se soit pas coupée la langue, lacérée les joues, déchirée l'oesophage, l'estomac.... enfin, bon, le film que toute bonne mère culpabilisante se fait dans ces cas-là.

Moralité: j'aurai pas dû boire autant de Coteaux du Layon...

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